L’influence de la révolution numérique sur les émissions de CO2 en France, mesurée par l’Arcep et l’Ademe.

L’Arcep et l’Ademe se sont penchés sur l’impact environnemental du numérique. Première leçon surprenante, les téléviseurs sont pointés du doigt comme étant particulièrement sensibles à l’émission de gaz avec un effet de rupture dans le secteur numérique !

Analyse des terminaux, des centres de données et des réseaux de télécommunications

Plus largement, l’étude de l’Arcep et de l’Ademe s’est intéressée à la consommation électrique et à l’influence sur les émissions de CO2 des terminaux utilisateurs, des centres de données et des réseaux de télécommunications. Selon les indicateurs considérés, les terminaux, notamment les écrans et les téléviseurs, sont responsables de 65 à 90 % de l’impact environnemental du numérique.

En fin de compte, les téléviseurs sont les principaux moteurs des impacts numériques allant de 11 à 30 %.

Plus précisément, les utilisateurs de diverses terminologies ont un large éventail d’implications environnementales et quantitatives. À l’échelle mondiale, la télévision est la principale source d’effets numériques allant de 11 à 30 %. Cela est dû au grand nombre de matériaux et d’équipements nécessaires à leur production. Viennent ensuite les PC portables, tablettes, téléphones portables, PC fixes, Box TV, consoles de jeux vidéo, imprimantes et autres écrans, qui ont un impact environnemental compris entre 5 % et 15 %.

Autre enjeu mondial, la consommation d’électricité pour les services numériques en France est estimés à 10 % de la consommation totale. C’est l’équivalent de 8,2 millions de foyers hexagonaux consommés chaque année.
Au total, les services numériques consomment 48,7 TWh, contre une consommation globale de la France de 475 TWh.

En France, les services numériques représentent 2,5 % des émissions totales de carbone.

En termes d’émissions de carbone des services numériques en France, il représente 2,5 % des émissions totales du pays. Comparée aux 663 MT CO2 eq de la France, l’empreinte carbone de l’industrie numérique est de 16,9 Mt CO2 eq.
Au final, les premiers responsables des impacts du numérique sont les terminaux utilisateurs, c’est-à-dire les appareils électroniques.

Les terminaux représentent entre 64% et 92% des impacts, avec en premier lieu les écrans de télévision

En effet, les réseaux fixes consomment plus d’électricité et nécessitent plus d’équipements lors de leur fonctionnement, du fait, entre autres, de la présence de boîtiers installés par les utilisateurs. Cependant, rapporté à la quantité de Go transportée sur chaque réseau, l’impact environnemental des réseaux fixes est moindre que celui des réseaux mobiles.

Il existe cinq types de centres de données différents.

Enfin, les centres de données, souvent appelés « centres de données », ont été étudiés. Il existe 5 types de centres de données différents : public local, public national, entreprises, colocation et HPC (High performance computing).
Les centres de données ayant les impacts environnementaux les plus importants sont par ordre décroissant les data centers colocations (entre 35 % et 50 % des impacts) ; les data centers entreprises (entre 30 % et 45 % des impacts) ; les data centers public national et local (entre 5 % et 15 % des impacts) ; les data centers HPC (entre 0,1 et 5 % des impacts).


Le nombre de m2 d’espace de centre de données, le nombre de serveurs, la quantité de stockage et la quantité d’électricité consommée sont autant de facteurs qui ont un impact sur l’environnement. Les serveurs, en particulier et dans une moindre mesure, le stockage, sont les sources des effets les plus négatifs.

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